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COUPE-PAPIER DIABLE

COUPE-PAPIER DIABLE

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Ce coupe-papier en bronze, conçu dans le style de Jean-Jacques Feuchère, sculpteur renommé du 19ème siècle, est une pièce à la fois fonctionnelle et artistique, qui reflète l’attrait du néogothique et l’imagerie sombre de l’époque. Le décor néogothique, caractérisé par ses formes complexes et ses motifs inspirés de l'architecture médiévale, évoque ici une atmosphère de mystère et de terreur, des thèmes souvent associés au diable. Feuchère, célèbre pour ses représentations du démon, a marqué son époque avec des œuvres qui explorent la dualité de l’homme, tiraillé entre bien et mal, lumière et ombre.

Le diable, figure centrale de ce coupe-papier, se tient debout, imposant et menaçant, sur une âme enveloppée d’un linceul, symbole puissant de la mort et de la damnation. La présence de l'âme, réduite à l’impuissance sous la domination du démon, souligne l’influence du diable sur les destinées humaines, une vision courante dans l’art du 19ème siècle. Ce thème résonne avec l'intérêt croissant de l'époque pour les sujets occultes et macabres, souvent utilisés pour exprimer les angoisses collectives face aux bouleversements sociaux et aux nouvelles découvertes scientifiques.

Les ailes du diable, sculptées avec une minutie remarquable, ne sont pas simplement des éléments décoratifs : elles forment la lame du coupe-papier, alliant ainsi la fonctionnalité à l’esthétique. Cette fusion entre l’objet utilitaire et l’imagerie mythique confère à cette pièce une dimension symbolique forte. Les ailes, traditionnellement associées à la liberté et à l'élévation, deviennent ici des instruments de coupe, représentant peut-être la manière dont le diable tranche les liens entre les âmes et le salut.

Ce coupe-papier, en tant que sceau, revêt également une autre signification : le sceau, souvent associé à l'autorité et à la signature officielle, symbolise ici le pouvoir du diable sur la vie et la mort, ou sur les pactes scellés avec lui. Dans une époque où l’art du sceau était un moyen d’affirmer l’identité et l’autorité, l’association avec le diable renforce l'idée de pacte ou de marché faustien, une thématique omniprésente dans la littérature romantique.

Cette œuvre, de par son influence gothique et sa représentation du diable, incarne une fascination pour le mal et la décadence qui traversait la société du 19ème siècle. À la fois un objet de contemplation et un outil du quotidien, elle témoigne du génie artistique de son époque et de l'importance du diable comme figure culturelle et symbolique dans l’art décoratif.

Le sceau peut facilement etre effacé et gravé par un bon artisan graveur 

EPOQUE : 19eme siecle
DIMENSION : 24cm
SIZE : 9,5" 

 

Au 19ème siècle, le diable suscite une fascination intense, reflétant les bouleversements sociaux, religieux et philosophiques de l’époque. Avec la montée du romantisme, des auteurs comme Goethe dans Faust ou Baudelaire dans Les Fleurs du Mal explorent la figure du diable pour questionner les notions de liberté, de révolte et de transgression. Le diable devient un symbole de résistance contre les normes morales et religieuses, incarnant le désir d'émancipation individuelle. Parallèlement, l'essor de l'occultisme et de l'ésotérisme traduit un rejet de la raison pure et une quête de mystère, renforçant l’intérêt pour les forces obscures. En littérature, en peinture ou dans les arts décoratifs, le diable apparaît comme une figure ambivalente, à la fois tentateur et miroir des angoisses existentielles modernes. Cette fascination révèle les tensions entre tradition et modernité, entre science et foi, et le désir d'explorer les zones d'ombre de l’âme humaine.

Le diable au 19eme siecle 

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