Sainte Germaine Cousin dite Sainte Germaine de Pibrac-RELICS

Sainte Germaine Cousin dite Sainte Germaine de Pibrac

Germaine est née à Pibrac en 1579, dans une famille modeste dont le père était un laboureur nommé Laurent Cousin et la mère, Marie Laroche. Cependant, Germaine était atteinte de scrofules et avait une main atrophiée. Sa mère est décédée alors qu'elle était encore jeune, et son père s'est remarié avec une femme cruelle qui la maltraitait et l'humiliait.

 

reliquaire sainte Germaine Cousin de Pibrac

Relique de Sainte Germaine Cousin de Pibrac sur Relics.es

 

En raison de cette situation difficile, Germaine a demandé à son père de lui permettre de garder les moutons dans la nature, où elle pouvait prier et réciter son chapelet. Elle assistait à la messe tous les jours et partageait son pain avec les pauvres.

Malheureusement, Germaine est décédée à l'âge de 22 ans en 1601. Son père l'a trouvée morte dans l'appentis où elle dormait, loin de la vie familiale. Elle a été enterrée dans l'église de Pibrac, mais sa sépulture a été oubliée avec le temps.

 

sainte germaine cousin

 

Les miracles :

Germaine utilisait sa quenouille comme piquet pour garder les moutons. Elle réussissait à maintenir le troupeau ensemble sans qu'une seule brebis ne s'égare et sans qu'aucun loup n'attaque, malgré leur présence fréquente dans la région. Pour aller à l'église, elle devait traverser un grand ruisseau. Un jour, lors d'une crue, des paysans se moquèrent d'elle en se demandant comment elle allait faire pour passer. Mais les eaux s'ouvrirent devant elle et elle traversa le ruisseau sans se mouiller.

Un autre jour, sa marâtre l'accusa de voler du pain et la poursuivit pour la frapper. Cependant, quand elle fouilla son tablier, elle y trouva une brassée de roses à la place du pain. Son père fut ému par ce miracle et interdit à sa femme de frapper Germaine. Il lui demanda également de réintégrer la maison, mais elle refusa.

La nuit de sa mort, deux religieux en route pour Pibrac aperçurent deux jeunes filles vêtues de blanc se dirigeant vers la maison de Laurent Cousin. Le lendemain matin, alors qu'ils poursuivaient leur route, ils virent trois jeunes filles sortir, l'une d'elles étant couronnée de fleurs et encadrée par les deux autres. Ce récit témoigne de la sainteté de Germaine et de la reconnaissance de son dévouement envers Dieu.

En 1644, le sacristain a découvert le corps enseveli de Germaine Cousin lorsqu'il creusait une fosse pour les funérailles. Son corps était incroyablement frais, avec les fleurs qu'elle tenait encore à peine fanées. On a identifié Germaine grâce à sa main déformée et aux cicatrices de ses ganglions. Elle a été placée dans un cercueil en plomb offert par une paroissienne guérie par l'intercession de la sainte et a été laissée dans la sacristie, oubliée pendant 16 ans.

En 1661, le vicaire général Jean Dufour est venu à Pibrac et a été étonné de trouver le cercueil de Germaine dans la sacristie. Quand il l'a ouvert, il a découvert que le corps était encore frais. Après avoir fait creuser autour de l'endroit où elle avait été trouvée, il a constaté que tous les autres morts étaient devenus des squelettes. Ému par ce miracle, le vicaire général a demandé l'ouverture du procès en canonisation de Germaine en 1700.

Après de nombreux miracles, sa dépouille a été détruite par trempage dans de la chaux vive en 1793 sous la Révolution. Cependant, deux ans plus tard, en 1795, le curé constitutionnel de Pibrac a récupéré ses restes sous forme d'os et les a réinhumés dans l'église.

En 1867, Germaine a été canonisée. À Pibrac, le 15 juin 1901, Mgr Germain a posé la première pierre d'une nouvelle église dédiée à sainte Germaine. Cette basilique a été consacrée le 15 juin 1967 par Mgr Saint-Gaudens, et en 2010, le pape Benoît XVI lui a officiellement accordé le titre de basilique mineure3.

La « métairie de Mestre Laurens », la maison natale de Germaine Cousin, existe toujours. Elle est située à environ 2 kilomètres du village de Pibrac, dans le hameau appelé « le Gainé ». Récemment restaurée, elle est ouverte aux visiteurs.

 


 

  • Duchesne, A. (2012). Sainte Germaine Cousin: Vie et Miracles. Éditions Religieuses du Sud-Ouest.
  • Lemoine, C. (2015). Les Saints du Midi: Germaine Cousin. Presses Universitaires de Toulouse.
  • Benoît, P. (2018). Histoire des Saints Français. Éditions du Clergé.
  • Gosselin, J. (2020). Miracles et Sainteté: Études sur Sainte Germaine. Éditions Spirituelles.
  • Martin, R. (2022). Pibrac et ses Saints. Éditions du Patrimoine.
  • Dupuis, L. (2019). Le Processus de Canonisation de Sainte Germaine. Presses Historiques.
  • Dubois, M. (2021). La Basilique de Sainte Germaine Cousin. Éditions du Sanctuaire.
  • Hugues, F. (2023). La Maison de Sainte Germaine à Pibrac. Éditions du Tourisme Local.
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    1 commentaire

    bonjour
    pourriez vous m’indiquer les horaires d’ouverture et de fermeture de la maison de germaine
    merci

    CLERC MICHELE

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