les Arma Christi ou instruments de la passion-RELICS

les Arma Christi ou instruments de la passion

Les Arma Christi, ou armes du Christ, désignent les instruments de la Passion et revêtent une signification profonde dans la tradition chrétienne. Leur iconographie remonte à des siècles et trouve une place importante dans l'art religieux, où chaque objet devient un symbole des souffrances endurées par Jésus. Des miniatures représentant ces instruments, tels que les clous, la croix, la couronne d'épines, et d'autres, étaient souvent fixées aux crucifix, aux reliquaires ou aux rosaires. Ces représentations servaient non seulement à embellir les objets de dévotion, mais également à encourager la contemplation des douleurs du Christ et à rappeler aux fidèles l'importance de son sacrifice. En méditant sur ces Arma Christi, les croyants peuvent renforcer leur foi, ressentir l'amour inconditionnel du Christ et se souvenir de la rédemption qu'il a offerte à l'humanité à travers ses souffrances. Cette tradition continue d'inspirer de nombreux artistes et dévots, témoignant de la puissance des images et des symboles dans la spiritualité chrétienne.

 

reliquaire vraie croix et instruments de la passion Arma Christi
Rare reliquaire contenant une relique de la Vraie Croix et des représentations des instruments de la passion Arma Christi sur relics.es

 

 

La colonne de flagellation

La colonne de flagellation est un élément clé de la Passion du Christ dans les Évangiles. Après avoir été arrêté, Jésus est amené devant le Sanhédrin, puis conduit à Pilate. Pour le punir, Pilate ordonne qu'il soit flagellé à une colonne, un acte de torture destiné à le faire souffrir avant sa crucifixion. Les soldats romains se moquent de lui, lui infligeant des coups tout en le traitant avec mépris. Cette colonne symbolise la souffrance et l'humiliation que Jésus a endurées pour le salut de l'humanité.


La couronne d'épines

La couronne d'épines est un symbole fort de la Passion du Christ. Après sa flagellation, Jésus est moqué par les soldats romains qui lui placent une couronne tressée d'épines sur la tête, le ridiculisant en le saluant comme le « roi des Juifs ». Cette couronne, bien qu’elle soit un instrument de souffrance, représente le mépris et l’humiliation qu’il subit. Ensuite, il est conduit vers sa crucifixion, portant cette couronne, qui incarne son sacrifice et sa souffrance pour l'humanité. La couronne d'épines est ainsi devenue un symbole de son amour et de son sacrifice.

 

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La croix de crucifixion

La croix de crucifixion est l'instrument de la mise à mort de Jésus. Après avoir été condamné par Pilate, Jésus porte sa croix jusqu'au lieu appelé Golgotha, où il sera crucifié. Cloué sur la croix, il subit une agonie intense, entouré de moqueries et de mépris. Au-dessus de lui, un écriteau indique "Jésus de Nazareth, roi des Juifs", marquant son accusation. Sa crucifixion sur la croix est le moment culminant de sa Passion, représentant le sacrifice ultime pour le salut de l'humanité.


Le marteau d'enfoncement des clous

Le marteau d'enfoncement des clous est l'outil utilisé lors de la crucifixion de Jésus. Après avoir été condamné, Jésus est amené au lieu de son exécution, Golgotha, où la croix l'attend. Les soldats romains utilisent le marteau pour enfoncer les clous dans ses mains et ses pieds, le fixant à la croix. Ce moment tragique représente à la fois la souffrance physique de Jésus et le poids du péché de l'humanité. Les clous, symboles de sa souffrance, deviennent un élément central du récit de sa crucifixion.


Les trois clous (des deux mains et celui traversant les deux pieds)

Les trois clous utilisés lors de la crucifixion de Jésus sont des symboles puissants de sa souffrance. Deux clous sont enfoncés dans ses mains, fixant ainsi son corps à la croix, tandis qu'un troisième clou traverse ses deux pieds. Ce processus douloureux est ordonné par les soldats romains, qui se moquent de lui tout au long de l’exécution. Les clous représentent non seulement la torture physique, mais aussi l'ultime sacrifice que Jésus fait pour racheter les péchés de l'humanité. Dans la tradition chrétienne, ils rappellent la douleur de la crucifixion et l’amour inconditionnel de Jésus.


La Lance du centurion Longin perçant le flanc droit

La lance du centurion Longin est utilisée après la mort de Jésus sur la croix. Alors qu’il est crucifié, Jésus rend son dernier soupir, et pour s'assurer qu'il est bien mort, Longin ordonne qu'on lui perce le flanc droit avec la lance. Du flanc de Jésus, du sang et de l'eau s'écoulent, signifiant ainsi la confirmation de sa mort. Ce geste de Longin a également une signification spirituelle, symbolisant le sacrifice du Christ pour l'humanité. Plus tard, Longin se convertit au christianisme, reconnaissant la divinité de Jésus à travers cet acte.


La Sainte Éponge, au bout d'une branche d'hysope et imbibée de vinaigre.

Lors de la crucifixion, alors que Jésus souffre sur la croix, il prononce la célèbre phrase : « J'ai soif ». Pour apaiser sa soif, les soldats romains lui présentent une éponge imbibée de vinaigre, fixée au bout d'une branche d'hysope. L'éponge est élevée à ses lèvres, lui offrant un peu de ce liquide amer. Cet acte de donner du vinaigre, un symbole d'humiliation, souligne l'angoisse et la souffrance de Jésus dans ses derniers moments. Ce geste est également un accomplissement de prophéties, illustrant la profondeur de son sacrifice pour l'humanité.

Rare reliquaire contenant une relique de la Vraie Croix et des représentations des instruments de la passion Arma Christi

 

Rarissime reliquaire contenant une relique de la Vraie Croix et des représentations des instruments de la passion Arma Christi sur relics.es


La tenaille pour ôter les clous des mains et des pieds

La tenaille est l'outil utilisé par les soldats romains pour retirer les clous qui fixaient Jésus à la croix après sa mort. Une fois la crucifixion terminée et le corps de Jésus inanimé, ils utilisent la tenaille pour enlever les clous de ses mains et de ses pieds, permettant ainsi de détacher son corps de la croix. Ce moment suit l'agonie de la crucifixion, marquant la fin de la souffrance du Christ. Après le retrait des clous, le corps de Jésus est remis à Joseph d'Arimathie, qui le place dans un tombeau. L'utilisation de la tenaille symbolise la brutalité de l'exécution et le respect final accordé à Jésus dans la mort.


L'échelle pour descendre de la croix le corps du Christ mort

L'échelle est utilisée pour descendre le corps de Jésus de la croix après sa crucifixion. Après avoir confirmé sa mort, les soldats romains placent l'échelle contre la croix afin de retirer le corps du Christ. Joseph d'Arimathie, un membre du Sanhédrin, demande à Pilate la permission de prendre le corps de Jésus pour lui offrir une sépulture convenable. Avec l'aide de l'échelle, le corps de Jésus est délicatement détaché des clous qui le maintiennent. Cet acte de retirer le corps de la croix marque le début du processus de préparation pour son ensevelissement, témoignant du respect et de la tristesse des disciples et des proches.


Les trente pièces d'argent payées à Judas pour trahir et livrer le Christ

Judas Iscariot, l'un des douze apôtres, accepte de trahir Jésus pour trente pièces d'argent. Ce pacte est établi avec les chefs des prêtres et les scribes, qui recherchent un moyen de capturer Jésus sans provoquer de troubles parmi le peuple. Judas reçoit la somme convenue en échange de l'information sur l'endroit où Jésus se trouve. À la suite de cet arrangement, Judas conduit les soldats romains au Jardin de Gethsémani, où il identifie Jésus par un baiser. Cet acte de trahison pour de l'argent devient l'un des moments les plus sombres de la Passion du Christ, symbolisant la faiblesse humaine et la cupidité.


La lanterne et les torches des gardes venus l'arrêter

Lorsque Jésus est arrêté au Jardin de Gethsémani, un groupe de gardes, armés de lanternes et de torches, s'approche pour l'appréhender. Ces lumières illuminent la nuit sombre, révélant l'intention des autorités de capturer Jésus. Judas Iscariot, qui a trahi Jésus, les guide vers lui en l'identifiant par un baiser. Les gardes, instruits par les chefs religieux, sont prêts à l'arrêter et à l'emmener devant le Sanhédrin. L'utilisation de lanternes et de torches symbolise l'obscurité spirituelle dans laquelle se trouve l'humanité en trahissant le Christ.

 

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Le glaive de saint Pierre, tranchant l'oreille de Malchus

Lors de l'arrestation de Jésus au Jardin de Gethsémani, un des disciples, Saint Pierre, réagit avec violence en tirant son glaive. Il attaque Malchus, le serviteur du grand prêtre, en tranchant son oreille droite. Jésus, voyant l'attaque, reproche à Pierre de recourir à la violence et lui dit de remettre son glaive au fourreau. Ensuite, il touche l'oreille de Malchus et la guérit, montrant ainsi sa compassion même dans ce moment de trahison. Cet incident souligne l'importance de la paix et de la non-violence dans l'enseignement de Jésus, même face à l'adversité.


Les fouets (flagellum ou flagrum) de la Flagellation du Christ

Les fouets, connus sous le nom de flagellum ou flagrum, sont utilisés lors de la flagellation de Jésus, un acte de torture avant sa crucifixion. Après avoir été arrêté, Jésus est amené devant Pilate, qui ordonne qu'il soit flagellé. Les soldats romains l'attachent à une colonne et le frappent avec des fouets composés de plusieurs lanières, souvent équipés de morceaux de métal ou d'os pour infliger des blessures. Ce supplice cause une douleur intense et des blessures profondes à son corps. La flagellation est un moment clé de la Passion, symbolisant la souffrance du Christ et le sacrifice qu'il fait pour l'humanité.


La tunique sans couture

La tunique sans couture de Jésus est mentionnée dans le récit de sa crucifixion. Selon les Évangiles, cette tunique, tissée d'une seule pièce, est très précieuse et symbolise la pureté et l'intégrité du Christ. Après sa mort, les soldats romains, au lieu de la déchirer, décident de tirer au sort pour en obtenir la possession. Ce geste souligne à quel point la tunique est recherchée, reflétant la valeur de Jésus dans le cœur de ses disciples. L'événement se déroule conformément à la prophétie, montrant que même dans sa mort, chaque détail de la vie de Jésus a un sens profond.

croix de la passion, reliquaire de la vraie croix

 

Croix de la passion, reliquaire de la vraie croix sur relics.es


Les dés des soldats, tirant au sort les vêtements du Christ

Après la crucifixion de Jésus, les soldats romains se partagent ses vêtements. Ils prennent les vêtements de Jésus et, conformément à la prophétie, tirent au sort pour savoir qui obtiendra chaque pièce. Les Évangiles mentionnent qu'ils s'assoient et jettent des dés pour déterminer le sort de sa tunique, qui est tissée d'une seule pièce. Ce geste montre le mépris des soldats pour Jésus, ne réalisant pas la signification profonde de ce qu'ils font. L'acte de tirer au sort les vêtements de Jésus souligne l'humiliation qu'il subit même dans la mort, tout en accomplissant les Écritures.


La main du grand-prêtre qui gifla le Christ

Lors du procès de Jésus devant le grand-prêtre Caïphe, un incident marquant se produit lorsque Jésus répond à une question posée sur son enseignement. En réponse, l'un des gardes du grand-prêtre gifle Jésus, lui demandant comment il ose parler ainsi. Jésus, avec dignité, lui demande pourquoi il le frappe, insinuant l'injustice de son traitement. Ce geste de violence symbolise le rejet et l'hostilité des autorités religieuses envers lui. L'humiliation de Jésus, même lors de son interrogatoire, souligne la profondeur de son sacrifice pour l'humanité.


Le coq de saint Pierre

Lors du dernier repas, Jésus prédit que l'un de ses disciples, Pierre, le reniera trois fois avant que le coq ne chante. Pierre, confiant en son dévouement, déclare qu'il ne reniera jamais son maître. Plus tard, après l'arrestation de Jésus, Pierre se trouve dans la cour du grand-prêtre, où il est interrogé par des personnes qui l'identifient comme un disciple de Jésus. Il renie Jésus à trois reprises, et, au moment où le coq chante, Pierre se souvient des paroles de Jésus. Éprouvé par la culpabilité et la tristesse, il pleure amèrement, réalisant la véracité de la prophétie de son maître.


Le Voile de veronique

Le Voile de Véronique fait référence à une tradition qui raconte qu'une femme nommée Véronique a rencontré Jésus sur le chemin du Calvaire. Émue par sa souffrance, elle lui tend un linge pour essuyer son visage. Lorsque Jésus accepte ce geste de compassion, son visage s'imprime sur le voile, laissant une image miraculeuse. Cet acte symbolise la bonté et la foi face à la douleur, ainsi que le lien profond entre Jésus et ceux qui souffrent. Le Voile de Véronique est devenu un symbole de la dévotion envers le Christ et de la reconnaissance de sa souffrance.


La lune et le soleil

La lune et le soleil sont souvent mentionnés pour symboliser des événements cosmiques et des moments de grande signification. Lors de la crucifixion de Jésus, l'Évangile de Matthieu décrit que, depuis la sixième heure jusqu'à la neuvième heure, une obscurité est tombée sur toute la terre, suggérant que le soleil s'est obscurci. Cet événement marque la gravité du sacrifice de Jésus et la tristesse qui l'entoure. La lune, bien qu'elle ne soit pas explicitement mentionnée à ce moment, est souvent associée aux ténèbres et à l'introspection spirituelle. Ensemble, le soleil et la lune évoquent l'importance de ces événements célestes dans le récit de la Passion du Christ.

 

reliquaire de la vraie croix

 

Reliquaire de la vraie croix sur relics.es


Deux anges qui présentent le Saint Graal

Dans le contexte de la Dernière Cène, Jésus utilise une coupe pour instituer le Sacrement de l'Eucharistie, une représentation symbolique qui est parfois associée au Saint Graal. Après la crucifixion, certains récits apocryphes évoquent des visions où des anges présentent le Graal, symbolisant le sang du Christ versé pour le salut de l'humanité. Ces anges représentent la continuité entre le ciel et la terre, portant un message d'espoir et de rédemption. Bien que la Bible ne mentionne pas explicitement cette scène, elle évoque l'importance spirituelle du Graal comme symbole du sacrifice du Christ.

 

Les épées des soldats lors de l’arrestation du Christ

Lors de l'arrestation de Jésus au Jardin de Gethsémani, un groupe de soldats armés d'épées et de bâtons arrive pour le capturer. Judas Iscariot, le disciple traître, les guide jusqu'à Jésus et l'identifie par un baiser. En voyant cela, Pierre, l'un des disciples, tire son épée et coupe l'oreille de Malchus, le serviteur du grand prêtre. Jésus, voyant la violence, réprimande Pierre et lui dit de remettre son épée au fourreau, soulignant que ceux qui prennent l'épée périront par l'épée. Cet épisode illustre le contraste entre la violence humaine et le message pacifique de Jésus, qui choisit de se soumettre à son arrestation pour accomplir sa mission de rédemption.


Le manteau pourpre 

Le manteau pourpre est utilisé par les soldats romains lors de la moquerie de Jésus après sa flagellation. Ils revêtent Jésus d'un manteau pourpre, symbole de royauté, en se moquant de lui en l'appelant « roi des Juifs ». Ce geste cruel vise à ridiculiser Jésus et à souligner l'humiliation qu'il subit. Les soldats le couronnent également d'une couronne d'épines, accentuant la torture physique et psychologique qu'il endure. Le manteau pourpre, bien que destiné à le tourner en dérision, devient un symbole poignant de son sacrifice et de la vérité de sa royauté divine.

Le visage de l’homme en train de cracher à la face du Christ lors de la Dérision

Lors de la dérision de Jésus après sa flagellation, les soldats romains se moquent de lui, le traitant de roi des Juifs. Dans cet acte de mépris, l'un des soldats crachera au visage de Jésus, ajoutant à l'humiliation qu'il endure. Ce geste violent et dégradant est une démonstration de la brutalité et du rejet que Jésus subit de la part des autorités. Malgré cette souffrance, Jésus demeure silencieux, incarnant le sacrifice et l'amour inconditionnel pour l'humanité. Ce moment illustre la cruauté de son traitement et l'incompréhension de sa mission divine.


Le Titulus Crucis placé au sommet de la croix, portant l’inscription latine « I.N.R.I. » (Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum)

Le Titulus Crucis est le panneau en bois placé au sommet de la croix de Jésus lors de sa crucifixion. Il porte l'inscription latine « I.N.R.I. », qui signifie « Jésus de Nazareth, roi des Juifs ». Cette inscription est ordonnée par Ponce Pilate, qui souhaite affirmer la raison de la condamnation de Jésus. Les chefs religieux juifs s'opposent à cette inscription, mais Pilate refuse de la modifier, affirmant que ce qu'il a écrit, il l'a écrit. Le Titulus Crucis symbolise le rejet de la royauté terrestre par Jésus et souligne le contraste entre son ministère spirituel et la moquerie des autorités.

Reliquaire , instruments de la passion du Christ

 

Reliquaire , instruments de la passion du Christ sur relics.es

 

Le roseau placé dans la main de Jésus pour simuler un sceptre lors de la Dérision

Lors de la dérision de Jésus par les soldats romains, ils le revêtent d'un manteau pourpre et lui mettent un roseau dans la main pour simuler un sceptre. Ce geste est une moquerie, destinée à tourner en dérision son affirmation de royauté en tant que « roi des Juifs ». Les soldats se prosternent devant lui en feignant un acte de vénération, en riant et en le narguant. Après cela, ils lui donnent des coups de fouet et lui crachent au visage, intensifiant l'humiliation qu'il subit. Le roseau, symbole de pouvoir détourné, souligne le contraste entre la véritable royauté de Jésus et le mépris dont il est victime à ce moment.


Les chaines et les cordes réputées avoir été utilisées pour attacher Jésus lors de la nuit de prison

Après son arrestation, Jésus est amené devant les autorités juives et romaines, où il subit des interrogatoires. Les Évangiles ne décrivent pas explicitement les chaînes et les cordes utilisées pour l'attacher, mais la tradition indique qu'il a probablement été lié pour le garder sous contrôle. Les soldats et les gardes, conscients de son influence et de la foule qui pourrait s'opposer à son arrestation, l'attachent pour l'emmener au tribunal. Cette action symbolise l'humiliation et la souffrance que Jésus endure alors qu'il est traité comme un criminel. Les chaînes et les cordes évoquent la perte de sa liberté, alors qu'il se prépare à accomplir son sacrifice pour l'humanité.


Le Saint Graal

Le Saint Graal est souvent associé à la coupe utilisée lors de la Dernière Cène, lorsque Jésus institue l'Eucharistie. Cette coupe aurait recueilli le sang de Jésus lors de sa crucifixion. Bien que le Saint Graal ne soit pas mentionné explicitement dans les Évangiles, il est devenu un symbole puissant de la rédemption et du sacrifice du Christ. Les légendes ultérieures relient le Graal à des thèmes de quête spirituelle et de salut. Dans la Passion, il incarne l'idée de la communion entre Dieu et l'humanité à travers le sacrifice de Jésus.

 

Le seau contenant le fiel et le vinaigre

Lors de la crucifixion de Jésus, les soldats romains lui offrent à boire un mélange de fiel et de vinaigre, dans un acte qui vise à apaiser sa soif tout en ajoutant à son humiliation. Ce mélange est traditionnellement considéré comme amer et désagréable, symbolisant la souffrance et le mépris que Jésus endure. Dans l'Évangile de Matthieu, il est dit que Jésus refuse de boire ce mélange, exprimant ainsi son refus d'accepter une forme d'apaisement dans sa douleur. Ce geste souligne la cruauté des soldats et le rejet de toute forme de compassion envers lui. Le seau contenant le fiel et le vinaigre devient un symbole poignant de la douleur physique et spirituelle que Jésus subit durant sa Passion.


Le linceul utilisé pour la Déposition, puis pour envelopper le corps du Christ lors de la Mise au tombeau

Après la crucifixion de Jésus, Joseph d'Arimathie, un membre du Sanhédrin, demande à Pilate la permission de prendre le corps de Jésus. Il le descend de la croix et l'enveloppe dans un linceul propre, respectant ainsi les rites funéraires juifs. Ce linceul devient un symbole de la dignité accordée au corps du Christ, même dans la mort. Jésus est ensuite placé dans un tombeau nouvellement creusé, où le linceul reste avec lui. Ce moment de la Déposition et de la mise au tombeau marque une étape essentielle dans la Passion, préfigurant la résurrection et le triomphe sur la mort.


Les visages de certains des participants à la Passion, tels Judas ou Caïphas

Lors de la Passion du Christ, les visages de personnages clés tels que Judas Iscariot et Caïphe sont empreints de tension et de conflits. Judas, en trahissant Jésus pour trente pièces d'argent, montre un visage marqué par la cupidité et le regret, notamment lorsque le poids de sa trahison le consume. Caïphe, le grand-prêtre, arbore un visage déterminé et arrogant, cherchant à éliminer Jésus en raison de sa menace perçue pour l'autorité religieuse. Les deux personnages incarnent des motivations opposées, l'un représentant la trahison personnelle, l'autre la défense du pouvoir. Ces visages, témoins de la souffrance de Jésus, révèlent les émotions complexes et les choix tragiques qui entourent les événements de la Passion.


Les deux mains de Ponce Pilate faisant le geste de se laver

Lors du procès de Jésus, Ponce Pilate, le gouverneur romain, se trouve confronté à la décision de condamner ou de libérer Jésus. Après avoir entendu les accusations des chefs religieux et vu l'innocence de Jésus, il prend la décision de se laver les mains en signe de désavowal de la responsabilité de sa mort. Ce geste symbolique montre sa tentative de se distancier du jugement qu'il prononce, affirmant qu'il n'est pas coupable du sang de cet homme juste. Malgré son lavage des mains, Pilate cède finalement à la pression de la foule et ordonne la crucifixion. Ce moment illustre le dilemme moral de Pilate et souligne la tragédie de la condamnation de Jésus, malgré son innocence.


Le seau de myrrhe utilisé pour oindre le corps de Jésus

Le seau de myrrhe est mentionné lors des préparatifs pour l'ensevelissement de Jésus après sa crucifixion. La myrrhe, une résine aromatique, est utilisée pour oindre et préserver le corps des défunts selon les coutumes juives. Lorsque Joseph d'Arimathie et Nicodème récupèrent le corps de Jésus, ils l'enveloppent dans un linceul et appliquent de la myrrhe et des huiles pour respecter les rites funéraires. Ce geste d'amour et de dévotion met en lumière la dignité du corps de Jésus, même après sa mort. L'utilisation de la myrrhe symbolise également le sacrifice et l'humanité de Jésus, qui a souffert pour le salut de l'humanité.

 

La potence

Dans le récit de la Passion du Christ, bien qu'une potence ne soit pas explicitement mentionnée, la croix sur laquelle Jésus est crucifié peut être considérée comme un instrument d'exécution similaire. Elle représente la condamnation de Jésus par les autorités romaines et le rejet de son message par une partie de la société. La croix, symbole de honte et de souffrance, est érigée sur le mont Golgotha, où Jésus est crucifié entre deux criminels. Cet acte de mise à mort publique vise à décourager toute rébellion contre l'Empire romain. La croix devient finalement un symbole de rédemption et d'amour, transformant une potence d'exécution en un signe d'espoir pour l'humanité.

 

L'oreille

Lors de l'arrestation de Jésus dans le jardin de Gethsémani, l'un de ses disciples, Pierre, tire son épée et coupe l'oreille de Malchus, le serviteur du grand prêtre. Ce geste impulsif illustre la défense de Pierre face à l'arrestation de son maître, mais il souligne également le climat de tension et de violence qui entoure ces événements. Jésus, voyant ce qui s'est passé, réprimande Pierre et lui dit de remettre son épée au fourreau, affirmant que ceux qui prennent l'épée périront par l'épée. Il guérit ensuite l'oreille de Malchus, démontrant ainsi sa compassion et son engagement envers la paix, même au milieu de sa souffrance imminente. Cet incident met en lumière le contraste entre la violence humaine et le message pacifique de Jésus, qui se prépare à affronter sa Passion pour le salut de l'humanité.

 

La Langue

Dans le contexte de la Passion du Christ, la langue revêt une importance symbolique, notamment lorsqu'elle est utilisée pour proférer des mots de moquerie et de reproche. Après son arrestation, Jésus est conduit devant le grand-prêtre Caïphe, où il fait face à des accusations mensongères, et sa langue devient le moyen par lequel les autorités tentent de le condamner. Pendant les interrogatoires, les faux témoins témoignent contre lui, manipulant ses paroles pour justifier sa crucifixion. De plus, la langue de Judas Iscariot, qui a trahi Jésus par un baiser, incarne la duplicité et la trahison. À travers ces interactions, la langue illustre le pouvoir des mots, tant pour blesser que pour révéler la vérité, en mettant en lumière le contraste entre la cruauté humaine et la douceur du message de Jésus.

 

 

 

Sources 

 

  • Tresidder, Jack (2001). Christian Symbols: Their Origins and Meaning. New York: HarperCollins.

  • White, John S. (1977). The Symbols of the Bible. New York: Harper & Row.

  • Price, E.W. (1984). The Art of the Bible: The History of the Bible in Art. New York: Harper & Row.

  • Lightbown, Ronald (1996). Christian Art: A History. Boston: Prentice Hall.

  • Hendrix, Scott M. (1998). Medieval Christian Art. Upper Saddle River, NJ: Prentice Hall.

  • Romer, Michael L. (1998). The Encyclopedia of Christian Art and Architecture. New York: Macmillan.

  • Tresidder, Jack (2000). Symbols of the Bible: From the Latter Days to the Last Days. New York: HarperCollins.

  • McLachlan, Kathryn (2007). Medieval Art: A Topical Dictionary. Chicago: The Art Institute of Chicago.

  • Esposito, John L. (1998). The Oxford Dictionary of the Christian Church. New York: Oxford University Press.

  • Gamboni, Ricardo (2003). Medieval Italy: An Encyclopedia. New York: Garland Publishing.

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